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Le jour où Le judoka Teddy Riner a visité mon élevage

Le judoka Teddy Riner a visité l’élevage de Sébastien Delva, agriculteur à Inchy, dans le Nord.

Sébastien Delva, agriculteur à Inchy dans le département du Nord, raconte le jour où il a accueilli Teddy Riner, le judoka français plusieurs fois champion du monde et olympique, dans le cadre de son partenariat avec Candia.

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« Le 18 juin 2019, dans le cadre de son partenariat avec la marque Viva de Candia, le double champion olympique de judo Teddy Riner est venu dans le Cambrésis, se souvient Sébastien Delva. Quelques mois plus tôt, j’avais accepté du jour au lendemain d’accueillir dans ma ferme deux influenceurs : Mère pas parfaite et alors ? et Papa Chouch. »

« Donner une image positive de l’agriculture »

« Pour me remercier de l’avoir dépanné, le directeur de la laiterie a choisi mon élevage. Il faut dire que j’ai le souci de donner une image positive de l’agriculture, raison pour laquelle j’ai rejoint il y a trois ans l’association FranceAgriTwittos. Je suis assez actif sur le réseau Twitter où j’explique mon métier. »

« Concernant la visite de Teddy, j’étais tenu au secret. Mes proches savaient seulement que quelqu’un d’important venait. Recevoir un champion du monde chez soi, c’est un truc de fou. Mais je garde de ce sportif de haut niveau l’image d’un homme très simple, très ouvert et fort souriant. Il est vraiment très abordable au vu de son palmarès. Même si je ne pratique pas ce sport, je suis au courant de ses victoires. Ma fille aînée, Clémence, 7 ans, qui s’adonne au judo, a été très fière de lui faire signer son kimono. »

« Du fait de son accord avec Sodiaal, Teddy avait déjà visité plusieurs élevages. Sur le ton de la boutade, je lui ai proposé d’acheter un veau. Il m’a répondu : “Tu ne vas pas m’arnaquer, je connais les tarifs.” Le champion m’a dit tout de go, ça vaut entre 80 et 100 euros. Il avait été surpris que le prix soit aussi bas chez un autre éleveur qu’il avait rencontré. »

« Il a établi un parallèle entre son métier et le mien »

« Pour le déjeuner, nous avions installé les tables dans le hangar de stockage des balles rondes. À un moment, le colosse de 2,12 mètres et 140 kg me propose : “On peut les bouger ?” Il n’imaginait pas qu’elles pesaient 300 kg. Il est resté 3 heures. Après la visite de l’élevage, il a relaté son parcours. Il n’aime pas perdre, raison pour laquelle les sports collectifs ne lui convenaient pas, a-t-il confié. »

« On sent que c’est quelqu’un de réfléchi et qu’il a fait des études (Sciences Po, NDLR). Il a établi un parallèle entre son métier et le mien, et expliqué que tous les deux nous devions beaucoup travailler et nous remettre en question. Il nous a dit : “Comme en agriculture, je dois toujours voir ce qui a marché ou pas.” Pour l’heure, il vise les JO de Tokyo et commence à réfléchir à sa reconversion. »

Propos recueillis par Catherine Yverneau

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